Stéphanne Monnier croit au maintien avec Neufvilles: "Pour l’instant, on est dans l’urgence"
Dimanche de retrouvailles pour Stéphane Monnier avec les Carriers de Soignies Sports là où il entrainait encore il y a un peu plus d'un an.
- Publié le 15-02-2019 à 12h04
- Mis à jour le 15-02-2019 à 12h54
Dimanche de retrouvailles pour Stéphane Monnier avec les Carriers de Soignies Sports là où il entrainait encore il y a un peu plus d'un an.
Il y a un an presque jour pour jour, Stéphane Monnier aurait pu être dans l’autre camp pour ce dimanche (en tout cas si Neufvilles évoluait déjà en P1). Mis dehors par Soignies Sports au début 2018, l’actuel entraîneur de Neufvilles, qu’il a repris en main en décembre, se fait une joie de retrouver son ancien club dans le derby de la cité de la Pierre bleue.
"Oui même si tous les matchs en fait sont particuliers d’autant que nous nous battons pour ne pas descendre", précise Stéphane Monnier. "Mais le côté derby apporte un plus effectivement. C’est gai pour tout le monde."
S’il a été évincé de Soignies Sports, Monnier n’en garde pas un mauvais souvenir. "Je n’ai aucune rancune envers le club non effectivement", souligne-t-il. "C’est le foot et il est fait comme ça."
En face, il retrouvera alors Julien Gordillo. Celui qui s’était effacé pour laisser la place à Monnier (alors coach de la P4 sonégienne) a alors repris le flambeau il y a un an, jouant les pompiers de service.
"Depuis mon départ, je n’ai eu que très peu de contact avec lui. Mais c’est un grand monsieur, une personne que je respecte beaucoup", confie le Neufvillois. "En fait, cette année-là, on aurait dû monter avec le titre ou le tour final (NdlR : avec un scénario rocambolesque en fin de saison 2017 avec Binche champion et Soignies en P1). Le deal était que je l’accompagne à l’échelon national où j’aurai énormément appris avec lui. Ce qui n’a malheureusement pas été le cas puisqu’il avait annoncé qu’en cas de maintien en P1, il s’en allait. Quand je coachais la P4, je n’ai pas en beaucoup d’occasions d’apprendre à ses côtés."
Dix points séparent actuellement deux clubs. "Pour nous, il faudrait réaliser un 6/12, ce qui nous mettrait dans de meilleures positions pour le maintien. Pour l’instant, c’est place à l’urgence pour prendre des points. Nous avons une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Heureusement, j’ai 20 joueurs à ma disposition."